Afin de pouvoir offrir de lélectricité solaire à bas prix, les scientifiques et les ingénieurs sefforcent depuis longtemps déjà de développer une cellule photovoltaïque bon marché qui soit dune part hautement efficiente et qui puisse dautre part être produite en grandes quantités. Léquipe du chercheur de lEmpa Ayodhya N. Tiwari est parvenue à franchir une étape importante dans ce sens: ces chercheurs présentent aujourdhui un procédé de fabrication de cellules photovoltaïques CIGS dans lequel de minuscules quantités de sodium et de potassium sont intégrées dans la couche de CIGS. Ce traitement particulier modifie la composition chimique de cette structure sandwich complexe - et ainsi ses propriétés électroniques comme lont montré des examens poussés par microscopie électronique. Les détails de cette nouvelle méthode ont été publiés comme «Advance Online Publication» dans la revue scientifique renommée «Nature Materials». Avec ce nouveau procédé, les chercheurs de lEmpa sont parvenus à augmenter à nouveau le rendement de la transformation énergétique du rayonnement solaire en électricité des cellules photovoltaïques à couche mince sur feuilles flexibles avec un nouveau record de 20.4%, ce qui constitue une amélioration marquante par rapport à lancien record de 18.7% que la même équipe avait atteint en mai 2011. Les cellules CIGS peuvent ainsi enfin rivaliser avec les meilleures cellules photovoltaïques en silicium polycristallin. Jusquà tout récemment, les cellules CIGS de lEmpa étaient même les plus efficientes du monde jusquà ce que, à la fin du mois doctobre, une équipe de chercheurs allemands du Zentrum für Sonnenenergie- und Wasserstoff-Forschung (ZSW) à Stuttgart présentent une cellule CIGS avec un rendement de 20.8%, cela toutefois à des températures de production nettement plus élevées et sur du verre rigide comme support. Ce record battu de justesse montre une chose: les technologie des couches minces CIGS sont un domaine de recherche dune grande actualité et lEmpa y occupe une position de pointe. |