Premier dialogue sur le thème «NanoSafe Textiles» à lEmpa
Lapprêtage nanotechnologique des textiles est-il sûr?
La nanotechnologie offre à lindustrie des textiles et de lhabillement des chances pour le développement de nouveaux produits et pour louverture de nouveaux marchés. Ceci toutefois à condition que cette nouvelle technologie ne présente pas de risques pour lhomme et lenvironnement. Afin de préparer le terrain pour lentrée de la nanotechnologie dans le secteur textile, lEmpa, en collaboration avec la Fédération textile suisse et le nano-Cluster Bodensee, avait invité les acteurs concernés de lindustrie textile, de la recherche et des autorités au premier dialogue «NanoSafe Textiles». Plus de 50 participants ont répondu à cette invitation.

Légende: Le membre de la direction de lEmpa Markus Rüedi. Les risques que peuvent éventuellement présenter les produits textiles utilisant des procédés nanotechnologiques mais aussi les applications sûres de la nanotechnologie doivent être identifiés aussi précocement que possible a déclaré le membre de la direction de lEmpa Markus Rüedi qui a encore ajouté: «Sinon tant les consommatrices et les consommateurs que les entreprises seront insécurisés et ce processus dinnovation pourrait sen trouver freiné». | ||||
| Le président de la Fédération textile suisse (FTS) Manfred Bickel a abondé dans ce sens: «Nous voulons que nos membres misent sur le bon cheval de linnovation et nencourent pas le risque dune interdiction de certains nanoproduits critiques après quelques années» Et Jörg Güttinger du Nano-Cluster Bodensee a encore souligné limportance dune participation active de tous les acteurs concernés. Pour lancer le dialogue, douze orateurs représentants des autorités (Office fédéral de la santé publique OFSP), Office fédéral de lenvironnement (OFEV)), des assurances (SUVA), de la filière textile (production, transformation, commerce) et de la recherche (recherche sur les matériaux et recherche sur les risques) ont fourni des informations de base sur la situation initiale et les développements futurs possibles. | |||
La discussion qui a suivi a porté entre autres sur les questions centrales suivantes:
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Le dialogue a révélé une volonté de trouver ensemble des solutions. La mise à disposition de moyens substantiels pour la recherche sur les risques a aussi été réclamée à lunanimité. De plus, il est important que les entreprises transformatrices entretiennent de bonnes relations avec leurs fournisseurs et que la communication soit améliorée le long de la filière textile. Le dialogue avec les clients et le public doit aussi être cultivé. Le commerce considère quune nano-déclaration serait utile. Ce que devrait comporter cette déclaration demeure toutefois peu clair. Et comme la majeure partie des produits textiles viennent de létranger, il faudrait que cette déclaration et létiquetage soit rendus obligatoire sur le plan international. Au total, les organisateurs se sont déclarés satisfaits de ce «premier acte» du Safe Textiles-Dialog. «Nous devons maintenant poursuivre le dialogue», a relevé Markus Rüedi, «afin de pouvoir dans lavenir aussi développer avec nos partenaires de lindustrie textile des produits sûrs et présentant une fonctionnalité élevée.» | ||||
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