LEmpa, partenaire compétent de lindustrie Medtech
Les «pièces de rechange» pour lhomme
Legende: Modèle de lappareil locomoteur humain avec ses muscles.
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Les matériaux doivent être compatibles avec le corps | |||
Cest le terme de «sensation» qua utilisé Manfred Zinn du laboratoire «Biopolymères» pour désigner le fait que la Food and Drug Administration (FDA)a, lagence dhomologation des médicament américaine, ait homologué un polymère obtenu par biosynthèse microbienne. Zinn développe lui aussi de tels biopolymères dans les bioréacteurs de lEmpa. Leur grand avantage réside dans le fait quils sont biodégradables et peuvent être produits en quelque sorte «sur mesure». LEmpa travaille sur des projets dutilisation des biopolymères à des fins médicales, par exemple comme couche intermédiaire temporaire entre les prothèses de hanche et los. Après lopération cette couche stimule la soudure de limplant avec los pour ensuite se dissoudre delle même. Un autre projet touche le développement de tendons artificiels qui sont greffés après une déchirure tendineuse et qui se dégradent biologiquement une fois que le tendon ait été régénéré par le corps. | |||
Patrik Schmutz du laboratoire «Corrosion et intégrité des matériaux» a présenté encore dautres implants biodégradables: des implants en magnésium qui sutilisent par exemple comme «stents» pour maintenir ouverts des vaisseaux sanguins retrécis ou aussi comme goupilles ou plaques pour la fixation des fractures osseuses. Ces implants présentent lavantage de se décomposer avec le temps au contact des liquides corporels. Une deuxième opération pour enlever limplant devient ainsi superflue. Et le magnésium nest pas seulement biocompatible, le corps a aussi besoin de cet élément dans de nombreux processus métaboliques. | |||
Des exigences des plus élevées posées aux implants permanents | |||
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| Pour pouvoir simuler sur ordinateur les mouvements de lappareil locomoteur de lhomme, les chercheurs se mettent parfois eux aussi à disposition comme cobaye. Sur la photo à gauche, Bernhard Weisse dans une combinaison spéciale équipée démetteurs de signaux optiques; à droite, une simulation sur ordinateur. | ||
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Afin daugmenter la durée de vie des implants, on leur applique aussi souvent un revêtement. «Aujourdhui, on applique des revêtements sur tout ce qui doit durer longtemps, des mèches de perçage jusquaux disques durs des ordinateur», ainsi que la expliqué Roland Hauert du laboratoire «Nanoscale Materials Science». Il y a déjà quelques temps, il a développé des revêtements de type diamant pour lindustrie des machines. Ces revêtements naméliorent pas seulement les propriétés de frottement des pièces des machines; comme ils présentent aussi une forte résistance à lusure, on les utilise aussi sur les implants. Là, la couche intermédiaire assurant ladhérence du revêtement sur son substrat a une importance centrale. Si celle-ci présente des défauts, ils se forme des fissures dans le revêtement et les liquides corporels peuvent pénétrer jusquau matériau de base qui se corrode et limplant doit alors être remplacé. Cest pour cela que Hauert analyse les interfaces de différents revêtements avec leurs substrats afin de pouvoir établir des pronostics sur la durée de vie de ces revêtements et ainsi aussi des implants. | |||
Finalement le membre de la direction de lEmpa Pierangelo Gröning a prédit lavènement de revêtements nanométriques. Par exemple des revêtements qui, grâce à des nanoparticules, seront rendus encore plus durs pour minimiser lusure des implants. «lEmpa travaille sur de tels revêtements et nous sommes intéressés à développer avec vous des revêtements sur mesure pour répondre à vos besoins» a conclu Gröning pour engager le dialogue avec les partenaires potentiels de projets communs avec lEmpa. | |||
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