Les «Journées de la technique» sur le thème de la mobilité durable

Les nombreux visages des voitures du futur

Nov 2, 2010 | PETER MERZ
La contribution de l’Empa aux «Journées de la technique a rencontré un vif intérêt. Consacrées cette année au futur de l’automobile, cette manifestation a abordé des thèmes tels que l’électromobilité et les voitures hybrides à gaz naturel. Les participants à ces journées ont également pu essayer quelques modèles de voitures électriques.
/documents/56164/279891/a592-2010-11-02-b0x+stopper+Tage+Technik.jpg/cfe49798-fe16-4f0d-83c8-c396fab4aac2?t=1448305291817
 
Un participant très intéressé par la Fiat 500 «verte».
 

Sans bruit, la version la plus récente de la voiture de sport électrique «Tesla Roadster» avale les kilomètres. Sa puissance de 205 CV la propulse à 100 km/h en moins de 4 secondes; sa vitesse maximale atteint les 210 km/h et son rayon d’action moyen est de 350 kilomètres. A côté de cette voiture électrique superlative, la manifestation centrale de ces «Journées de la technique placées sous le titre « Quo Vadis Automobile?» présentait aussi des petites voitures telles que l’Electrosmart ou la Fiat 500 hybride que les participants pouvaient essayer. Ce n’est pas seulement ce «programme cadre» mais aussi les nombreux experts dont les exposés apportaient des réponses à la question posée avec le titre de cette manifestation qui ont contribué à son franc succès. «L’intérêt suscité a été considérable, nous avons accueilli près de 250 participants et nous avons même dû refuser des personnes par manque de place», relate avec satisfaction Gabriele Dobenecker qui dirige la section «Marketing, transfert de technologie et de savoir» de l’Empa et coorganisatrice de cette manifestations.

 

 
 

Avec les stations-service à gaz de nouvelle génération, faire le plein devrait devenir nettement plus aisé.

 

 
Mauro Pellgrini, président central de l’association professionnelle des ingénieurs et des architectes Swiss Engineering UTS, qui organise depuis 2005 ces Journées de la technique, a abordé la mobilité durable dans l’optique de l’ingénieur en insistant sur la responsabilité de sa profession : «Nous autres ingénieurs et scientifiques sommes tenus d’informer correctement le grand public publique ainsi que les milieux politiques et économiques. Nous devons présenter sans fard la situation actuelle et sensibiliser la société à la mobilité durable».
 

La conseillère municipale de la Ville de Zurich Ruth Genner a présenté des approches de solutions pour une mobilité urbaine durable, telles que l’extension des zones à 30 km/h à tout le territoire urbain ainsi que la promotion des moyens de transport écologiques, et en particulier la marche et le vélo. Sur le thème de l’électromobilité et de l’infrastructure de rechargement des accumulateurs, le responsable du réseau de distribution électrique de la ville de Zurich, Lukas Küng a relevé que c’est avant tout la provenance de l’électricité qui joue un rôle important sur le plan de la durabilité; cela parce que le courant produit avec des supports énergétiques fossiles exerce une charge environnementale plus élevée que le courant solaire ou celui produit par les centrales hydroélectriques.

 

 
  C’est à peine si on entend le bolide électrique «Tesla Roadster» qui revient d’un trajet d’essai.
 

 

Et finalement Christian Bach, qui dirige le laboratoire «Moteurs à combustion» de l’Empa, a présenté différentes solutions qui s’offrent pour réduire les émissions de CO2. Bach pense que l’on trouvera côte à côte différentes technologies de motorisation sur le marché de la mobilité de l’avenir – cela en fonction des besoins ou du «type de mobilité» : des voitures électriques pour la circulation urbaine, des véhicules hybrides à gaz pour les transport individuels à longue distance et des véhicules diesel pour le trafic poids lourds. Il a aussi démontré que, si l’on considère le «total-cost-of-ownership», les solutions écologiques telles que les voitures hydrides à gaz ne sont pas plus coûteuses que les voitures à essence conventionnelles.

 

En résumé: «Un programme passionnant avec d’excellents intervenants et de nombreuses possibilités de réseautage et d’échange d’informations», ainsi que l’a relevé en conclusion Gabriele Dobenecker.

 
 



 
 

Informations

 

Rédaction / Contact médias