L'Empa et la scène de la recherche (inter)nationale
Le «réseautage» au niveau institutionnel
Les résultats des travaux de recherche de pointe et les développements innovateurs ont le plus souvent plusieurs «pères». Une collaboration intense et un réseau de compétences aux larges ramifications sont ainsi une obligation pour les institutions de recherche qui visent à occuper une position internationale de pointe. Cest pourquoi au cours de ces derniers mois, lEmpa a encore renforcé son réseautage national et international: au mois de janvier elle a conclu dun coup deux contrats cadres avec des universités suisses les universités de Berne et de Zurich; dautres contrats sont encore en préparation. Et au mois de novembre dernier déjà, le directeur de lEmpa Louis Schlapbach a signé à Tsukuba au Japon un accord de coopération avec l«institut sur» de lEmpa quest le «National Institute for Materials Science».

Legende: Au mois de novembre 2007 déjà, le président du «National Institute for Materials Science» (NIMS) Serrer des mains, signer des documents, sourire à la caméra tout cela fait parfois partie des obligations du directeur de lEmpa Louis Schlapbach. Des obligations agréables, comme il le souligne. Surtout lorsquil sagit de contrats de coopération avec des institutions de recherche renommées, tels que ceux qui ont été «fêtés» au cours de ces derniers mois. Apprendre les uns des autres sur le plan international «Notre but est dapprendre les uns des autres» déclare Schlapbach qui a aussi été nommé à cette occasion membre du «NIMS Advisory Board» une commission consultative internationale similaire à la Commission de la recherche de lEmpa, dont fait dailleurs partie le président du NIMS. Seul un échange intense de connaissances et de savoir-faire avec les meilleurs experts mondiaux permet aussi bien à lEmpa quau NIMS de se maintenir à un niveau mondial concurrentiel, comme le déclare le directeur de lEmpa. | ||||
| Au mois de janvier, le directeur de lEmpa et le recteur de lUniversité de Zurich (UZH), Hans Weder, ont signé un contrat qui prévoit une collaboration approfondie entre ces deux institutions dans des projets de recherche et dans lenseignement. | |||
Par exemple dans le domaine des sciences des matériaux et des sciences de lenvironnement ou sur des thèmes technologiques ayant une incidence sociale, thèmes et domaines dont soccupe lEmpa depuis longtemps déjà. LUZH est pour Schlapbach un partenaire «logique», entre autres parce que le nombre des doctorants de lEmpa dont les directrices ou directeurs de thèse enseignent à lUZH est en augmentation constante. Par ailleurs, plusieurs chercheuses et chercheurs de lEmpa y sont aussi chargés de cours.
Les surfaces au centre de la collaboration avec lUniversité de Zurich «Nous poursuivons depuis quelques années des projets de recherche scientifique avec lEmpa» confirme Daniel Wyler, doyen de la faculté de mathématiques et des sciences physiques et naturelles «Dans notre faculté ce sont avant tout les instituts de chimie et de physique qui collaborent avec ce laboratoire de recherche sur les matériaux quest lEmpa» En chimie, ces projets concernent par exemple les examens de la surface des implants médicaux où la présence de minuscules particules sur leur surface peut les rendre non biocompatibles et provoquer leur rejet. LEmpa dispose pour ces examens dun important parc dappareils dont peuvent aussi profiter maintenant les chercheurs de luniversité. Et en physique ces ceux institutions collaborent dans le domaine de la physique des surfaces dans des projets portant sur la structure électronique des surfaces et ladsorption de substances à la surfaces des solides. Mais ce ne sont pas que les sciences physiques et naturelles qui profitent de ce savoir, les archéologues de luniversité procèdent depuis quelques temps déjà à la datation dartefacts métalliques antiques et préhistoriques avec lEmpa. Avec la signature de ce contrat, les liens entre lUZH et lEmpa sont maintenant «officialisés». «Nous désirons poser les bases dune collaboration accrue et intensifiée» ainsi que Louis Schlapbach expose ce qui a motivé ces deux institutions. Une demande de financement dun projet de plusieurs millions de francs auquel participent aussi, à côté de lEmpa et de lUZH, lInstitut Paul Scherrer (PSI) et lUniversité de Neuchâtel a été déposée auprès de Fonds national suisse. Ce projet intitulé «Pearl» a pour but linstallation dune nouvelle ligne de rayonnement sur la source de rayonnement synchrotron «Swiss Light Source» (SLS) du PSI pour permettre de combiner les deux méthodes complémentaires que sont la diffraction des photoélectrons et la microscopie à effet tunnel pour létude la structure atomiques des surfaces. «Si tout va bien la «first light» devrait se produire à la fin 2009» déclare le physicien Roman Fasel qui coordonne ce projet à lEmpa. Trois nouveaux professeurs de lEmpa à lUniversité de Berne Plusieurs contrats de collaboration entre lEmpa et lUniversité de Berne sont aussi entrés en vigueur depuis le début 2008. Ces contrats portent eux aussi sur une collaboration accrue dans la recherche et lenseignement, et cela dans le domaine des interfaces au niveau moléculaire, de la nanotoxicologie et de la recherche sur les poussières fines ainsi que sur la synthèse des matériaux et la chimie du solide. Dans ce contexte, les trois scientifiques de lEmpa Roman Fasel, Harald Krug et Anke Weidenkaff ont été élus récemment professeurs titulaires à lUniversité de Berne où ils assumeront un enseignement et sengageront dans la formation des doctorants. Ce sont aussi les doctorantes et les doctorants - ou étudiantes et étudiants PhD qui sont au centre des activités de l«International PhD School Switzerland Poland», une école doctorale que lEmpa dirige depuis trois ans en commun avec lUniversité de technologie de Varsovie et lUniversité des sciences et technologies de Cracovie. Récemment lEPFZ sest aussi jointe à elles à la direction de cette école doctorale binationale. De plus des discussions sont en cours pour y intégrer aussi le NIMS japonais qui forme déjà des doctorants avec lUniversité de technologie de Varsovie. «Pour les doctorantes et doctorants il est très intéressant de pouvoir poursuivre une formation dans différentes institutions internationales» relève Schlapbach. «Ils apprennent ainsi tôt déjà comment fonctionne lunivers académique globalisé.»
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